Ce mardi, la 3e session extraordinaire du Parlement béninois s’ouvre avec un programme riche, comprenant trois dossiers de grande importance. Parmi eux, figurent l’examen de l’avant-projet de budget du Parlement pour 2025, la modification du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ainsi que la désignation des membres du Conseil économique et social (CES) aux niveaux départemental et national, selon le quotidien La Nation.
De façon spécifique, les députés vont examiner pour le premier dossier la proposition de résolution visant à modifier et compléter le Règlement intérieur du parlement béninois. Et, l’avant-projet de budget de l’Assemblée nationale pour la gestion 2025 sera le deuxième dossier. Après l’adoption de cet avant-projet, il sera intégré au projet de budget de l’État pour l’année 2025 avant son approbation finale par le Conseil des ministres et sa transmission au Parlement par le président de la République.
Dossier 1 du parlement : Modification du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale
Le premier point à l’ordre du jour concerne l’examen de la proposition de résolution visant à modifier et compléter le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale béninoise. Cette révision vise à adapter le fonctionnement de l’institution législative aux évolutions récentes et à optimiser les procédures internes pour une meilleure efficacité dans la gestion des affaires parlementaires.
Dossier 2 du parlement : Examen de l’avant-projet de budget pour 2025
Ensuite, les députés étudieront l’avant-projet de budget de l’Assemblée nationale pour l’année 2025. Ce budget préliminaire, une fois adopté par les parlementaires, sera intégré dans le projet global de budget de l’État pour la même année. Ce processus suit les étapes habituelles : une fois validé par le Conseil des ministres, le projet de budget sera transmis au Parlement pour approbation finale. Cet exercice budgétaire est crucial pour assurer le bon fonctionnement de l’institution parlementaire dans les années à venir.
Dossier 3 du parlement : Désignation des membres du CES
Enfin, les parlementaires se pencheront sur la désignation des membres du CES aux niveaux départemental et national. Cette désignation intervient suite à la récente réforme législative qui a transformé l’organisation de cette institution consultative. Désormais, le CES est structuré en conseils départementaux et en un conseil national, conformément à la nouvelle loi organique.
Chaque CES départemental est composé d’un représentant de divers secteurs économiques tels que l’agriculture, l’artisanat, le commerce et l’industrie, ainsi que de quatre personnalités désignées par l’Assemblée nationale et de deux autres choisies par le président de la République. Le CES départemental élira un coordonnateur et un rapporteur en son sein.
Au niveau national, le CES est composé des coordonnateurs des CES départementaux, d’une personnalité nommée par le président de la République, de trois personnalités désignées par l’Assemblée nationale, du président du Patronat, du président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCI-Bénin), du président de la Chambre des métiers, et d’une personnalité du secteur des arts et de la culture désignée par décret en Conseil des ministres. Le CES national élit en son sein un président et deux vice-présidents. Selon la nouvelle loi, le président du CES est choisi parmi les personnalités désignées par l’Assemblée nationale et le président de la République.
Les députés auront la tâche de désigner sept membres au sein du CES, répartis en quatre pour les conseils départementaux et trois pour le conseil national, tout en respectant la configuration politique du Parlement. Ces désignations sont cruciales pour le fonctionnement de cette institution, dont le rôle est de conseiller le gouvernement sur les questions économiques et sociales.
Le sort de ces trois dossiers sera connu à l’issue des travaux parlementaires, qui s’étendront sur une durée maximale de quinze jours, sous réserve de l’atteinte du quorum dès l’ouverture de la session.
Ce programme législatif dense marque une étape importante dans la mise en œuvre des réformes institutionnelles et budgétaires pour le pays.