Du 10 au 12 octobre 2024, le Palais des Congrès de Cotonou a été le cadre du 19ᵉ Congrès international sur la drépanocytose, un événement d’envergure organisé par l’association Dorys avec le soutien du ministère de la Santé et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Un événement historique pour l’Afrique
Pour la première fois dans l’histoire de ce congrès, Dorys a choisi l’Afrique, et plus précisément le Bénin, comme pays hôte. Ce choix symbolique reflète l’engagement du continent africain dans la lutte contre la drépanocytose, une maladie qui affecte particulièrement la région. L’événement a rassemblé une vingtaine d’associations, des professionnels de la santé, ainsi que des porteurs du gène, venus réfléchir et partager des connaissances sur la gestion de cette pathologie.
Un programme centré sur les enjeux médicaux et sociaux
Les trois jours de discussions ont été marqués par des interventions de haut niveau. La ministre des Affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, a souligné l’importance d’aborder les dimensions sociales et économiques de la drépanocytose, en plus des aspects purement médicaux. Pour sa part, le président de l’association Dorys, Dr Constant Vodouhe, a appelé à l’union des forces pour vaincre la maladie. Le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a annoncé la création prochaine d’un centre de recherche et de soins de haut niveau au Bénin, dédié à la drépanocytose, y compris la greffe, une première dans le pays.
Un espoir pour les malades
Le Congrès a permis d’entendre des experts internationaux et de découvrir des innovations dans la prise en charge des patients. Avec l’engagement des autorités béninoises et des acteurs de la santé, ce rendez-vous marque un tournant important pour l’avenir des personnes atteintes de drépanocytose, offrant un espoir concret pour l’amélioration de leur qualité de vie.