L’activiste Rémy Gnambakpo et un journaliste béninois, poursuivis par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), seront bientôt fixés sur leur sort. Le lundi 14 octobre 2024, des réquisitions de peines de prison ont été prononcées contre eux, suite à des propos attribués à Me Joseph Djogbénou, président de l’Union Progressiste le Renouveau.
Présentation devant le procureur et réquisitions
Rémy Gnambakpo a comparu ce 14 octobre 2024 devant le procureur spécial près de la Criet. Le ministère public a demandé la requalification des faits initialement reprochés, passant de « harcèlement par le biais d’un système électronique » à « publication de fausses nouvelles ». Dans ses réquisitions, le ministère public a exigé une peine de 24 mois de prison avec sursis pour Gnambakpo et son coaccusé, un journaliste, ainsi qu’une amende symbolique d’un franc à verser à Me Joseph Djogbénou.
Le contexte de l’affaire
Cette affaire trouve son origine dans des propos tenus à l’encontre de Me Joseph Djogbénou. L’activiste et le journaliste auraient diffusé des informations jugées inexactes, ce qui a conduit à leur interpellation. Initialement poursuivis pour harcèlement électronique, les charges ont évolué vers la diffusion de fausses nouvelles, une infraction punissable par la loi béninoise.
Verdict attendu le 25 novembre 2024
Le verdict final sera rendu le 25 novembre 2024. En attendant cette date, les débats autour de cette affaire continuent de susciter l’attention du public, d’autant plus que les enjeux touchent à la liberté d’expression et à la diffusion de l’information dans le contexte politique béninois.