L’arrestation de l’activiste béninois Kemi Seba et de son bras droit, Hery Djehuty, en France, le lundi 14 octobre 2024, a suscité une vive réaction de l’ONG Urgences Panafricanistes (UP). Dans un contexte où les droits des activistes sont souvent remis en question, cette affaire soulève des préoccupations sur les libertés individuelles et l’engagement politique.
Contexte de l’arrestation
Kemi Seba a été placé en garde à vue pour des accusations d’entrée illégale sur le territoire français. Ce lundi, les informations initiales concernant son arrestation ont commencé à circuler, provoquant l’inquiétude de ses soutiens et des membres de la diaspora.
Clarifications de l’ONG Urgences Panafricanistes
Dans un communiqué publié le 15 octobre 2024, Urgences Panafricanistes a clarifié les circonstances entourant l’arrestation de son leader. Selon l’ONG, Kemi Seba se trouvait en France pour des raisons politiques, notamment pour une tournée de sensibilisation des diasporas africaines. L’objectif de cette campagne était de promouvoir le soutien aux processus souverainistes des peuples afro-descendants à travers le monde.
L’ONG souligne que Kemi Seba disposait d’un visa de type D, lui permettant de circuler librement dans l’ensemble de l’espace Schengen. Il était à Paris pour rencontrer des opposants politiques béninois et rendre visite à un proche souffrant.
Intervention des autorités
Les deux hommes ont été interpellés par des agents de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). Toutefois, les détails précis des accusations portées contre Kemi Seba et Hery Djehuty n’ont pas encore été divulgués. L’ONG a promis de fournir davantage d’informations lors d’une conférence de presse prévue dans les prochaines heures, afin de tenir le public informé des développements de cette situation préoccupante.
L’arrestation de Kemi Seba et Hery Djehuty en France met en lumière les défis auxquels font face les activistes dans le cadre de leurs engagements politiques. Urgences Panafricanistes continue de suivre de près cette affaire et appelle à une attention soutenue sur les droits des activistes, dans un contexte où la liberté d’expression et d’association est souvent mise à l’épreuve. La prochaine conférence de presse devrait apporter des éclaircissements supplémentaires sur cette situation et les conséquences potentielles pour les deux activistes.