La deuxième session ordinaire de 2024 s’ouvrira le 24 octobre au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, marquant un moment clé dans le calendrier parlementaire du Bénin. En amont, une conférence de presse animée par Vitali M. Boton, porte-parole de l’Assemblée nationale, a exposé les enjeux et l’ordre du jour.
Une session aux enjeux déterminants pour le Bénin
Lors de sa prise de parole, Vitali M. Boton a insisté sur l’importance capitale de cette session pour la neuvième législature. Il a souligné que l’ouverture de cette deuxième session ordinaire ne constitue pas seulement une routine parlementaire, mais représente un moment clé pour l’avenir du Bénin. En effet, c’est au cours de cette session que des projets de loi cruciaux pour la consolidation de la démocratie et le développement socio-économique du pays seront débattus.
Selon M. Boton, l’Assemblée nationale joue un rôle central dans la mise en œuvre des réformes nécessaires pour répondre aux défis actuels. Les parlementaires auront donc la responsabilité de travailler sur des propositions de loi qui auront un impact direct sur la gouvernance, la transparence et les conditions de vie des citoyens.
La session budgétaire : Priorité à la loi de finances
Traditionnellement, la session ordinaire d’octobre est désignée sous le nom de « session budgétaire« , car elle est principalement consacrée à l’examen et au vote de la loi de finances pour l’année à venir. Cette loi est d’une importance capitale puisqu’elle détermine les priorités de dépenses du gouvernement et fixe les orientations économiques du pays pour l’année à venir.
Le budget de l’État constitue un outil essentiel pour la réalisation des objectifs de développement économique et social, notamment en matière d’infrastructures, d’éducation et de santé. Cette session est une occasion cruciale pour les députés de s’assurer que les fonds publics seront utilisés de manière à répondre aux besoins des citoyens et à favoriser un développement équilibré. À travers des débats approfondis, les représentants du peuple auront l’opportunité d’examiner chaque aspect de la loi de finances, garantissant ainsi une gestion transparente et efficace des ressources publiques, tout en renforçant la confiance des citoyens envers leurs institutions.
Le cadre réglementaire des sessions ordinaires
Chaque année, l’Assemblée nationale du Bénin se réunit en deux sessions ordinaires : une en avril, axée sur les réformes législatives, et une en octobre, principalement budgétaire. Ces sessions ne dépassent pas trois mois, permettant des discussions approfondies. Si le quorum n’est pas atteint à l’ouverture, la séance est reportée de trois jours, après quoi les délibérations peuvent se poursuivre, indépendamment du nombre de députés présents, garantissant ainsi la continuité des travaux parlementaires.
Un moment clé pour la démocratie béninoise
La session parlementaire d’octobre 2024 est cruciale pour le Bénin, non seulement en raison de son caractère budgétaire, mais aussi pour sa contribution à la consolidation démocratique. Le pays, reconnu pour sa stabilité politique en Afrique de l’Ouest, cherche à renforcer ses institutions et à améliorer la vie de ses citoyens via des réformes législatives. Les projets de loi abordés, touchant des domaines comme l’économie, l’éducation, la santé et la sécurité, donneront aux députés une responsabilité importante, leurs décisions ayant un impact direct sur le quotidien des Béninois.
Conclusion
L’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année 2024 à l’Assemblée nationale du Bénin est un évènement déterminant pour le pays. Non seulement cette session permettra d’examiner et de voter la loi de finances pour l’année 2025, mais elle offrira également l’opportunité de débattre des réformes nécessaires à la consolidation de la démocratie et au développement socio-économique du Bénin. Avec des enjeux aussi importants, les parlementaires béninois devront faire preuve d’engagement et de responsabilité pour répondre aux attentes des citoyens et préparer un avenir plus prospère pour le pays.
