La famille Amoussou dénonce des irrégularités dans le procès de Steve Amoussou prévu pour le 7 octobre prochain, et fait appel à l’opinion publique pour la reconnaissance des violations des droits dont il est victime.
Steve Amoussou, victime d’un enlèvement controversé
Depuis le 12 août 2024, la famille Amoussou est plongée dans une épreuve qui secoue son quotidien. Steve Amoussou, journaliste béninois, a été enlevé au Togo par quatre individus sans que ni le Togo, ni le Bénin, ni Interpol n’aient émis un quelconque mandat d’arrêt. L’enlèvement de Steve a été suivi d’une détention à l’Office Central de Répression et de Cybercriminalité (OCRC) du Bénin, où il a été maltraité sans aucune notification officielle à sa famille. Selon ses proches, cette situation traduit une injustice flagrante qui fait écho à une inquisition politique.
Une famille éprouvée, mais pleine de foi
Malgré cette situation tragique, la famille Amoussou trouve du réconfort dans sa foi. Ils estiment que remettre cette affaire entre les mains de Dieu est la seule issue favorable. Leur mère, âgée de 75 ans, bien qu’éprouvée par la situation, voit dans le fait que son fils soit encore en vie un miracle qui témoigne de la fidélité divine.
Des irrégularités dans la procédure
Le procès de Steve Amoussou, prévu le 7 octobre prochain, est marqué par de nombreux vices de procédure. Dès son enlèvement, Steve a été traité comme un criminel, et ce n’est qu’après un communiqué officiel du procureur général du Togo que trois de ses ravisseurs ont été identifiés. La plainte déposée par le procureur de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) contre ces ravisseurs est apparue comme un procès visant plus à innocenter certains individus influents qu’à rendre justice.
La quête de justice face aux abus de pouvoir
Pour la famille Amoussou, les questions demeurent sans réponse. Pourquoi Steve Amoussou a-t-il été enlevé alors qu’aucune enquête ne le visait ? Pourquoi les ravisseurs n’ont-ils pas été mis en détention dès le premier jour ? Pourquoi la victime est-elle toujours en détention alors que les preuves des abus commis contre elle sont accablantes ? Autant de questions qui montrent une volonté de détourner l’attention des violations des droits humains qui ont marqué cette affaire.
Le silence du procureur de la CRIET
Le procureur de la CRIET, Metonou Elomn Mario Pierre-Cecil, est resté silencieux sur les nombreuses irrégularités entourant cette affaire. Contrairement aux autres dossiers médiatisés où des preuves ont été présentées rapidement, la situation de Steve Amoussou a été traitée avec une grande opacité. La famille craint que le procès soit plus un moyen de réduire au silence un journaliste critique qu’une véritable quête de justice.
Un appel à la communauté internationale
À travers cette lettre ouverte, la famille Amoussou sollicite l’attention du public et de la communauté internationale. Elle appelle à une reconnaissance des injustices et à un soutien pour la libération de Steve Amoussou. Le procès à venir est vu comme une tentative de discréditer un homme qui n’a jamais compromis ses valeurs, et la famille redoute que la justice soit manipulée pour servir des intérêts politiques.
Quand il n’y a plus rien, il reste Dieu
La famille conclut sa lettre sur une note de foi et d’espoir. Malgré les défis et les injustices auxquels Steve Amoussou est confronté, ses proches restent convaincus de la victoire de la vérité et de la justice divine. Ils remercient toutes les personnes et organisations qui continuent de soutenir Steve, rappelant que le courage de rester humain est tout ce qu’il faut pour un monde meilleur.
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