Ce vendredi 25 octobre 2024, l’homme d’affaires Olivier Boko se présentera devant la chambre d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), dans le cadre d’une enquête concernant un coup d’État déjoué impliquant des proches du président Patrice Talon. Cette affaire suscite une attention particulière, alors que plusieurs personnalités influentes sont entendues pour leur rôle supposé dans cette tentative de déstabilisation.

Multiplication des auditions devant la CRIET
Ces derniers jours, les comparutions se succèdent devant la CRIET, mettant en lumière une affaire complexe et aux implications politiques importantes. Les 23 et 24 octobre, Oswald Homeky, ancien ministre des Sports, a été auditionné en présence de ses avocats. Ce vendredi, c’est au tour d’Olivier Boko, un ami personnel du président Talon, d’être entendu par la Cour pour des accusations graves de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État.
Des accusations de conspiration avec des figures de l’État
Selon le procureur spécial de la CRIET, Olivier Boko et Oswald Homeky auraient tenté de solliciter la garde républicaine, notamment le commandant Dieudonné Tévoédjrè, dans le cadre d’un complot visant à déstabiliser le gouvernement. Les détails de cette accusation restent à clarifier, mais l’audience de ce vendredi sera cruciale pour l’avancée de cette enquête.
L’audition d’Olivier Boko marque une étape clé dans cette affaire de tentative de coup d’État qui pourrait bien influencer la scène politique béninoise. L’implication de personnalités proches du chef de l’État dans cette affaire renforce l’intérêt public autour de ce procès. La CRIET, institution clé pour la lutte contre les infractions économiques et le terrorisme, sera à l’épreuve face à ce dossier sensible.