Alors que les élections générales de 2026 approchent au Bénin, la relecture du code électoral est devenue une préoccupation majeure pour la société civile. Celle-ci cherche à mobiliser les acteurs politiques pour une révision de la loi en vigueur. Lors d’une table ronde virtuelle organisée le 10 octobre 2024 par le think tank Wathi, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer, le député Malick Seibou Gomina a partagé ses conseils et recommandations pour un dialogue constructif sur cette question sensible.
La société civile au cœur de la mobilisation pour la relecture du code électoral
La société civile béninoise ne relâche pas ses efforts pour inciter les acteurs politiques à envisager une relecture du code électoral avant les élections de 2026. Le député Malick Seibou Gomina, membre du Bloc républicain, considère cette démarche comme légitime, tout en conseillant une approche plus nuancée dans la communication des demandes.
Une approche constructive pour éviter la polarisation politique
Lors de cette table ronde, Malick Seibou Gomina a rappelé l’importance d’éviter de qualifier la loi de « non juste » dès le départ. Selon lui, partir sur cette base risque de provoquer des réactions défensives de la part de certains acteurs politiques, réduisant ainsi les chances de parvenir à un consensus. Il encourage la société civile à adopter un discours plus conciliant, en soulignant la possibilité d’améliorer la loi existante, plutôt que de la rejeter en bloc.
Sous-titre 3 : Un dialogue inclusif pour un consensus national
Le député du Bloc républicain estime que l’objectif principal doit être d’assurer que la requête de la société civile soit entendue par toutes les parties, sans stigmatisation. Il insiste sur l’importance de maintenir un dialogue ouvert pour que chacun puisse contribuer à ce qui est bénéfique pour le pays. « Je pense qu’a priori, aucune porte n’est fermée, mais que le dialogue se fasse et que les uns ne soient pas stigmatisés », a-t-il précisé.
Le député Malick Seibou Gomina encourage la société civile et les acteurs politiques à se réunir autour d’un dialogue inclusif pour la relecture du code électoral en vue des élections de 2026. Sa position met l’accent sur la collaboration et l’amélioration de la loi pour le bien du Bénin, renforçant ainsi la dynamique démocratique du pays.
