À un mois de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre, la course entre Kamala Harris et Donald Trump est perturbée par trois crises majeures : une escalade des tensions entre Israël et l’Iran, un ouragan dévastateur aux États-Unis et une grève historique de dockers. Ces événements remettent en question les stratégies des deux candidats, qui cherchent à en tirer profit tout en critiquant la réponse de l’autre.
Tensions au Moyen-Orient : une campagne sous pression
L’escalade des tensions entre Israël et l’Iran est venue bouleverser la campagne présidentielle américaine. Le candidat républicain Donald Trump a pris la parole sur ce dossier, accusant la vice-présidente Kamala Harris et l’administration de Joe Biden d’être responsables de cette montée des tensions. Trump n’a pas hésité à tourner en dérision leurs compétences, affirmant qu’ils ne sauraient même pas « tenir un stand de kermesse », et encore moins diriger le pays en temps de crise.
Face à ces attaques, Kamala Harris et Joe Biden ont cherché à montrer qu’ils étaient en contrôle de la situation. Une photo officielle les montre, l’air grave, en pleine réunion avec leurs conseillers en sécurité nationale. L’exécutif américain a ensuite indiqué que Harris suivait de près les événements, réaffirmant son soutien « inébranlable » à Israël.
L’ouragan Hélène : une réponse contestée
En plus des tensions au Moyen-Orient, les États-Unis sont frappés par le passage de l’ouragan Hélène, qui a causé des inondations meurtrières en Caroline du Nord et en Géorgie, deux États-clés pour l’élection. Donald Trump n’a pas tardé à se rendre sur place, accusant l’État fédéral de ne pas avoir fait assez pour les populations touchées. Il a profité de sa visite pour mettre en cause la mobilisation de l’administration Biden.
Joe Biden, de son côté, a fermement rejeté les critiques de Trump, affirmant qu’il travaillait sans relâche pendant la crise. En réponse aux accusations sur sa présence dans sa maison de plage du Delaware, il a qualifié les attaques de Trump de « petits jeux » et annoncé sa visite en Caroline du Nord.
Grève historique des dockers : une bombe à retardement pour l’économie américaine
En parallèle de ces deux crises, le début d’une grève historique des dockers dans 36 ports à travers le pays vient compliquer encore plus la situation. Cette grève, la première en près de 50 ans, implique 45.000 employés et pourrait paralyser la chaîne d’approvisionnement américaine, entraînant une hausse des prix. Cette crise économique est une préoccupation majeure pour les électeurs, d’autant plus que la hausse du coût de la vie est déjà l’une des principales inquiétudes aux États-Unis.
Donald Trump a immédiatement dénoncé cette grève comme « une conséquence directe » des actions de l’administration de Joe Biden et de Kamala Harris. Selon les sondages, les électeurs font davantage confiance à Trump qu’à Harris pour résoudre la question du coût de la vie, un point que le candidat républicain cherche à exploiter dans cette dernière ligne droite.
Avec trois crises majeures qui se développent en même temps, la campagne présidentielle américaine de 2024 entre Kamala Harris et Donald Trump prend un tournant inattendu. Entre les tensions au Moyen-Orient, l’ouragan Hélène et la grève des dockers, chaque candidat cherche à démontrer sa capacité à gérer des situations complexes. Reste à savoir lequel de ces deux adversaires parviendra à convaincre les électeurs qu’il est le mieux préparé pour diriger les États-Unis dans ces moments de crise.
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