Lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le président congolais Félix Tshisekedi a lancé un vibrant appel en faveur de l’Afrique. Le mercredi 25 septembre 2024, à la tribune des Nations Unies, il a réitéré une demande historique : l’attribution de deux sièges permanents pour les pays africains au Conseil de Sécurité de l’ONU, en insistant sur le droit de veto. Pour Tshisekedi, c’est une question de justice et de reconnaissance du rôle grandissant du continent dans les affaires internationales.
Une question de justice pour l’Afrique :
Félix Tshisekedi a exprimé, au nom de l’ensemble des pays africains, la nécessité d’accorder à l’Afrique deux sièges permanents au Conseil de Sécurité de l’ONU, avec toutes les prérogatives que cela implique, notamment le droit de veto. Il a souligné que cette demande vise à assurer une juste représentation géographique et à refléter l’importance croissante de l’Afrique sur la scène mondiale.
Le président congolais a également salué l’appui des États-Unis à cette revendication tout en réitérant l’exigence de voir l’Afrique pleinement représentée dans les organes de décision des Nations Unies. Selon lui, il s’agit là d’une mesure de justice qui permettra de corriger un déséquilibre historique dans la gouvernance internationale.
L’importance géopolitique croissante de l’Afrique :
Tshisekedi a rappelé que le continent africain joue un rôle de plus en plus crucial dans la gestion des affaires internationales, que ce soit en matière de sécurité, d’économie ou de développement durable. Pour lui, il est donc impératif que l’Afrique soit mieux représentée dans les instances mondiales qui façonnent ces politiques. Le Conseil de Sécurité de l’ONU, en tant que principal décideur en matière de paix et de sécurité, ne peut continuer d’exclure l’Afrique de sa prise de décision, a-t-il argumenté.
Appel à des sanctions contre le Rwanda :
Outre cette demande de sièges permanents, Félix Tshisekedi a également abordé la crise qui secoue l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Il a fermement accusé le Rwanda d’être responsable des massacres perpétrés dans cette région et a demandé l’adoption de sanctions internationales contre Kigali. Ces accusations, qui ne sont pas nouvelles, traduisent les tensions persistantes entre les deux pays, exacerbées par les conflits armés dans l’est de la RDC.
La demande de Félix Tshisekedi pour une meilleure représentation de l’Afrique au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU reflète une volonté de corriger les déséquilibres historiques et de donner une voix plus forte au continent dans les affaires mondiales. Quant à la situation dans l’est de la RDC, le président congolais continue de faire pression pour que des mesures concrètes soient prises contre ceux qu’il tient pour responsables des violences, en particulier le Rwanda.
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