Ce qu’il faut savoir
« Je serai un président américain. Je travaillerai aussi dur pour ceux qui ont voté pour moi que pour ceux qui n’ont pas voté pour moi. » Quelques heures après sa victoire à l’élection présidentielle, Joe Biden a tenu un discours de rassemblement, alors que Donald Trump n’a toujours pas reconnu sa défaite. Plusieurs actions en justice doivent être étudiées dans les prochains jours.
« La démocratie américaine n’est pas garantie, elle est seulement aussi forte que notre volonté de la protéger », a aussi lancé la vice-présidente élue, Kamala Harris.
Donald Trump n’a, à ce stade, pas reconnu sa défaite. Dans un tweet rageur, épinglé comme « trompeur » par le réseau social, le président sortant a encore revendiqué une victoire qui lui aurait été volée. Ces derniers jours, il n’a cessé de crier à la fraude, sans apporter le moindre élément concret. « Si vous comptez les votes légaux, je gagne facilement », a-t-il lancé jeudi dans une tirade brouillonne, truffée de contre-vérités sur le décompte en cours. Ses avocats ont lancé de multiples actions judiciaires.
Les chefs d’Etats félicitent Joe Biden. Nombre de dirigeants de premier plan ont rapidement félicité le candidat démocrate pour sa victoire, renforçant encore l’idée que personne, ni aux Etats-Uni, ni ailleurs, ne prenait véritablement au sérieux les recours en justice annoncés par l’équipe Trump. Emmanuel Macron a appelé le président élu à agir « ensemble » pour « relever les défis d’aujourd’hui ».
Le président sortant de plus en siolé (jusque dans son camp). Au-delà de Donald Jr et Eric, deux de ses fils, lancés depuis plusieurs jours dans une campagne de désinformation évoquant des tricheries massives, peu de figures de premier plan soutiennent encore Donald Trump. Le sénateur et ex-candidat à la présidentielle américaine Mitt Romney a été le premier poids lourd républicain à féliciter Joe Biden et Kamala Harris, des personnes « de bonne volonté et de caractère admirable ».