Disqualification des sélections nationales U17 de Guinée, Sierra Leone et Guinée-Bissau des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) U17, zone UFOA A, qui se déroulent au Sénégal. Ces équipes ont été sanctionnées pour tricherie sur l’âge de leurs joueurs après des tests d’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) effectués par la Confédération Africaine de Football (CAF).
Fraude sur l’âge : une tricherie détectée par l’IRM
La fraude sur l’âge est un problème récurrent dans le football, particulièrement dans les compétitions de jeunes. Dans ce cas précis, les examens d’IRM ont révélé que plusieurs joueurs de ces sélections dépassaient l’âge de 17 ans requis pour participer à la compétition. Selon l’article 17.4 du règlement de la compétition, si une équipe a quatre joueurs jugés inéligibles suite aux tests d’éligibilité, celle-ci est disqualifiée.
La Guinée, la Sierra Leone et la Guinée-Bissau ont donc été éliminées sur tapis vert après ces révélations. Cette décision de la CAF met en lumière la nécessité d’une stricte application des règles pour garantir l’intégrité de ces compétitions de jeunes, qui sont des tremplins pour les futurs talents du continent.
Impacts sur le calendrier des éliminatoires
La disqualification de ces trois nations a entraîné un réaménagement du calendrier des éliminatoires. Initialement prévue pour démarrer le samedi 20 octobre, la compétition a été repoussée au dimanche 21 octobre. Seules cinq équipes restent en lice pour ces éliminatoires : le Sénégal (pays hôte), le Liberia, la Gambie, le Mali et la Mauritanie.
Il est à noter que deux joueurs de la Gambie ont également été déclarés inéligibles, mais leur équipe a évité la disqualification, car moins de quatre joueurs étaient concernés.
L’appel à des sanctions exemplaires
Au-delà de la simple disqualification, des voix s’élèvent pour exiger des sanctions plus sévères contre les pays qui pratiquent la fraude sur l’âge. Ces tricheries portent atteinte à l’image du football africain et sapent les efforts pour promouvoir un jeu équitable. Il est crucial que la CAF aille au-delà des simples disqualifications et mette en place des sanctions significatives, pouvant inclure des suspensions prolongées ou des amendes lourdes, afin de dissuader toute récidive.
Ces mesures pourraient établir une jurisprudence qui, à terme, découragerait les équipes de contourner les règles, assurant ainsi une compétition plus juste et honnête.
La disqualification des équipes U17 de Guinée, Sierra Leone et Guinée-Bissau pour fraude sur l’âge rappelle l’importance du respect des règles dans le football. La CAF doit continuer à renforcer les contrôles et à appliquer des sanctions rigoureuses pour préserver l’intégrité des compétitions. L’Afrique doit également s’engager dans la promotion d’un football transparent et éthique, essentiel pour la croissance du sport sur le continent.