Le mardi 8 octobre 2024, un jeune homme a comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour avoir usurpé l’identité d’un recruteur de la franc-maçonnerie afin de soutirer de l’argent à ses victimes via les réseaux sociaux. Accusé de cybercriminalité, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Usurpation d’identité et escroquerie en ligne
L’accusé a admis devant la Cour avoir utilisé les réseaux sociaux pour prétendre recruter des membres pour la franc-maçonnerie, dans le but d’attirer des personnes et de les extorquer. Selon son témoignage, l’accusé avait commencé cette activité récemment, n’ayant généré que peu de revenus avant son arrestation.
Réquisitions du ministère public
Après avoir pris acte de la reconnaissance des faits par le prévenu, la substitut du procureur spécial a demandé à la Cour de maintenir le jeune homme dans les liens de la prévention. Elle a requis une peine de cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende d’un million de FCFA pour les faits d’escroquerie.
Verdict à venir
La CRIET a décidé de reporter sa décision au 21 novembre 2024, date à laquelle le verdict sera prononcé. Le prévenu, ayant été entendu sur la peine proposée, n’a rien ajouté à sa défense.
Conclusion
Ce cas met en lumière l’importance croissante des crimes numériques au Bénin, notamment à travers les réseaux sociaux, où l’usurpation d’identité et les escroqueries continuent de faire des victimes. La CRIET, avec des affaires comme celle-ci, renforce son rôle dans la lutte contre la cybercriminalité, un domaine en pleine expansion dans le pays.