Accusations de kidnapping et demande de rançon : la CRIET place un sexagénaire en détention provisoire
La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a entendu un sexagénaire de 65 ans et deux autres individus le 30 septembre 2024, dans le cadre d’une affaire de kidnapping à Sègbana. Le procureur spécial les accuse d’avoir enlevé l’épouse d’un homme qu’ils auraient brutalement agressé, en réclamant une rançon pour sa libération.
Les faits reprochés et la défense des accusés
L’accusation repose sur des événements survenus dans un arrondissement de Sègbana, où la victime et sa famille ont été la cible de cette agression. Selon les informations rapportées par Bip Radio, le sexagénaire et ses deux complices nient les faits qui leur sont reprochés. Ils affirment ne pas être impliqués dans l’enlèvement, malgré les preuves matérielles mises en avant par l’enquête.
Cependant, un détail est venu compliquer la situation du principal accusé : sa carte d’identité a été retrouvée sur les lieux du crime. Ce dernier n’a pas pu fournir une explication convaincante à ce sujet, ce qui a renforcé les suspicions des autorités judiciaires.
Mandat de dépôt en attendant le procès
Suite à leur audition devant le procureur spécial près la CRIET, les trois accusés ont été placés sous mandat de dépôt. Ils resteront en détention jusqu’à leur procès, qui est prévu pour le 7 novembre 2024. La justice béninoise entend faire la lumière sur cette affaire, qui a suscité l’émoi au sein de la communauté de Sègbana.
Le kidnapping à Sègbana : un crime qui marque les esprits
Le kidnapping de l’épouse d’un citoyen de Sègbana n’est pas un simple fait divers. Il s’agit d’un acte qui remet en question la sécurité de la population locale et soulève des inquiétudes quant à la montée des violences dans certaines régions du Bénin. Les habitants de Sègbana attendent avec impatience que la justice fasse son travail et que la lumière soit faite sur cette affaire.
La CRIET, en tant qu’institution spécialisée dans les crimes graves tels que les infractions économiques, le terrorisme, et désormais les cas d’enlèvement, a un rôle crucial à jouer pour rétablir la confiance des citoyens dans le système judiciaire.
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