Le Burkina Faso sort un nouveau passeport sans la mention CEDEAO

C’est officiel depuis ce matin, le Burkina Faso passe à une nouvelle génération de passeport : un e-passeport qui répond aux normes internationales et fruit de la coopération sino-burkinabé. 

Voici une image, le e-passeport, la nouvelle génération de passeport électronique du Burkina Faso désormais conforme aux normes de l’OACI, l’organisation de l’Aviation Civile Internationale.

Document de voyage par excellence à l’international, ce nouveau passeport, doté de pages de données en polycarbonate, renferme plusieurs fonctionnalités de sécurité renforcée.

Passeport sécurisé

La qualité d’un passeport découle entre autres de de la robustesse des éléments de sécurité. Désormais, avec ce type de page, il est presque impossible de pouvoir falsifier ou de pouvoir faire de fraude à l’identité de nos passeports. Alors avec ce système, nous pouvons faire un enrôlement en ligne en fournissant les données numériques et cela permettra de réduire le temps d’attente au niveau des services passeport. Parce qu’au niveau du logiciel, on aurait déjà les données des usagers.

Ce nouveau système d’émission de passeport biométrique en polycarbonate muni de puces et d’archivage électronique facilite également la collecte et la transmission électronique des données depuis les représentations diplomatiques du Burkina Faso à l’étranger. Cela grâce à l’interconnexion d’équipe d’enrôlement.

Célérité de traitement des demandes

Alors il n’est pas rare, souvent, de voir nos compatriotes à l’extérieur faire 6 mois ou un an d’attente avant de rentrer en possession de leur passeport. Désormais, avec ce système, il s’agira pour le compatriote d’aller vers ces missions diplomatiques ou consulaires se faire enrôler et le même jour, les données sont transférées au niveau central et les passeports sont émis le même jour. 

Sans mention CEDEAO

Sur ce passeport, il n’y a pas le logo de la CEDEAO ni la mention CEDEAO. Depuis janvier, le Burkina Faso a décidé de se retirer de cet organe et cela n’est qu’une matérialisation de l’acte déjà pris par le Burkina Faso.

Le ministre Sana a ajouté que malgré ces innovations, le coût du passeport demeure 50000 francs CFA.

Herctor Nouvissi

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Rédacteur en Chef

Cosme Assiogbé

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