Le mercredi 9 octobre 2024, les autorités européennes ont levé leur recommandation de ne pas survoler l’espace aérien d’Israël, imposée en raison du conflit dans la région. Toutefois, l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) demande aux compagnies aériennes de procéder à une évaluation des risques pour chaque vol.
Retour sur les recommandations initiales
À la fin du mois de septembre 2024, l’AESA avait recommandé d’éviter l’espace aérien d’Israël et du Liban, en raison des tensions militaires impliquant le Hezbollah et Israël. Ces affrontements incluaient des lancements de roquettes et de missiles depuis le Liban, ainsi que des frappes israéliennes. Ces recommandations étaient une mesure de précaution pour la sécurité de l’aviation civile.
Surveillance accrue et évaluation des risques
Dans son dernier bulletin, l’AESA encourage désormais les compagnies aériennes à surveiller la situation de près et à évaluer les risques avant chaque vol à destination ou à travers l’espace aérien d’Israël. Cette nouvelle directive est valable jusqu’au 31 octobre 2024 et pourrait être ajustée en fonction de l’évolution du conflit. L’AESA souligne que l’Autorité de l’aviation civile d’Israël a montré jusqu’à présent une capacité efficace à gérer les risques dans son espace aérien.
Un contexte de guerre régionale
Le conflit entre Israël et le Hezbollah, qui a débuté après l’attaque du Hamas en octobre 2023, continue d’alimenter des tensions dans la région. Israël, après avoir affaibli le Hamas, concentre désormais ses efforts militaires au Liban, où le Hezbollah, allié de l’Iran, est un acteur majeur. Ce conflit augmente les risques pour les vols civils, bien que la gestion israélienne des risques aériens soit jugée efficace par l’AESA.