Les prétendants émergent au sein de la mouvance présidentielle, avec Joseph Djogbénou, Olivier Boko et Romuald Wadagni comme figures de proue
Les élections présidentielles de 2026 approchent à grands pas au Bénin, et la question de la succession de Patrice Talon suscite déjà de vives discussions. Plusieurs personnalités influentes du cercle du président actuel ont commencé à faire parler d’elles, suscitant interrogations et spéculations quant à qui prendra le flambeau du régime en place.
Parmi les noms qui circulent, Joseph Djogbénou se distingue. Ancien président de la Cour constitutionnelle et actuel leader de l’Union Progressiste le Renouveau, Djogbénou a quitté son poste à la Cour en 2022, un geste interprété par beaucoup comme une préparation à une future candidature à la magistrature suprême. Djogbénou semble avoir l’appui d’une partie du camp Talon, même s’il reste discret sur ses ambitions personnelles, mettant en avant la nécessité de décisions collectives au sein de son partie
Olivier Boko, quant à lui, est une autre figure en vue. Homme d’affaires et proche de Patrice Talon, Boko est souvent décrit comme l’un des candidats les plus probables pour succéder au président sortant. Bien qu’il n’ait pas encore fait de déclaration officielle, son nom circule abondamment, notamment sur les réseaux sociaux et dans les médias, témoignant de l’importance que lui accorde une frange de la mouvance présidentielle. Certains le considèrent comme l’homme capable de fédérer les différentes factions du camp Talon, mais sa discrétion maintient un flou autour de ses véritables intentions
Romuald Wadagni, ministre des Finances et figure importante de l’actuel gouvernement, est également mentionné parmi les candidats potentiels. Sa gestion des finances publiques et son rôle dans les réformes économiques du pays ont renforcé son image publique, faisant de lui un possible successeur crédible. Cependant, tout comme Boko, Wadagni n’a pas officiellement confirmé sa candidature, ce qui laisse place à de nombreuses conjectures sur sa participation effective au scrutin de 2026
La compétition pour la succession de Patrice Talon semble bien engagée, avec des figures influentes qui commencent à émerger et à susciter l’intérêt des partisans. Néanmoins, la bataille pour la présidence de 2026 s’annonce complexe, avec une forte pression pour maintenir l’unité au sein de la coalition au pouvoir, et la possibilité que l’opposition, pour l’instant en retrait, s’affirme dans les prochains mois. L’effervescence autour des candidats potentiels ne cesse de croître, et le choix final de celui qui portera l’étendard de la continuité de la « Rupture » promet d’être crucial pour l’avenir politique du pays.
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