Un vent d’inquiétude balaie actuellement la commune de Sèmè-Kpodji, située dans le Sud-est du Bénin. Selon des informations relayées par Bénin Web TV, une vaste opération d’expropriation de 64 hectares est en cours dans cette zone. Cette décision, prise pour cause d’utilité publique, concerne un terrain situé à l’Est de la Station de traitement des boues de vidange (STBV).
Cette initiative, qui émane du ministère du Cadre de vie et du Développement durable, suscite une vive inquiétude parmi les habitants de la région. En effet, plusieurs centaines d’immeubles construits ou en construction risquent d’être rasés dans les jours à venir. Les autorités locales ont déjà informé les riverains de cette décision difficile, mais nécessaire.
Selon les autorités, cette zone est jugée inhabitable en raison de la proximité de la STBV. Les habitants concernés ont six mois pour libérer les lieux et trouver une nouvelle résidence.
Une décision imposée par les autorités nationales
D’après les informations de Bénin Web TV, cette décision ne relève pas de la mairie de Sèmè-Kpodji, mais directement du ministère en charge du Cadre de vie. Ce dernier a pris cette décision suite à une étude sur la dangerosité de la zone. Les riverains, quant à eux, se disent impuissants face à l’ampleur des conséquences qui les attendent, tant sur le plan social que matériel.
Quelles solutions pour les familles affectées ?
À l’heure actuelle, peu d’alternatives ont été proposées aux familles touchées par cette expropriation. Cette situation critique appelle à une solidarité et un accompagnement des autorités pour trouver des solutions de relogement. La question des indemnisations reste également une priorité pour les familles qui devront quitter leur habitation.
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