Des Ibis à 700 euros la nuit, des quatre-étoiles à plus de 1 000 euros… Les hôteliers parisiens affichent des tarifs en très forte hausse pour la période des Jeux. Même si elle n’a aucun pouvoir sur la fixation des prix, la répression des fraudes va intensifier les contrôles.
Un hôtel Ibis, c’est bien ce qu’il y a de plus standard en France. Du trois-étoiles basique et sans surprise : une chambre relativement spacieuse, du Wi-Fi, une télé, des croissants frais et du jus pressé au petit déjeuner. A Paris, pour passer la nuit dans un Ibis, il faut compter entre 80 et 200 euros, avec des variations selon les périodes et les quartiers.
Mais pendant les Jeux olympiques de Paris (JO), du 26 juillet au 11 août 2024, les prix affichés n’entretiennent plus aucun rapport avec la prestation proposée. Un voyageur devra débourser entre 400 à 600 euros par nuit pour dormir dans un établissement de cette enseigne, et même 700 euros à l’Ibis Styles de la rue de Crimée, dans le 19e arrondissement, un quartier pourtant peu attractif pour les touristes.
Les hôteliers indépendants suivent la même tendance. Une nuit à l’hôtel du Beaumont, un quatre-étoiles à Montmartre, est proposée à 1 210 euros pendant le week-end du 3 au 4 août 2024, contre 220 euros au début du mois de juillet.
Qui pourra se loger dans un hôtel à Paris pendant les JO ? En moyenne, le tarif des chambres a augmenté de 314 % par rapport à celui de juillet 2023, selon l’office de tourisme de Paris. Toutes les catégories d’hôtels sont concernées par cette flambée, observe l’organisme, qui a écrit en novembre aux hôteliers pour les appeler à la modération.