La génération X, cible facile ? En effet, selon certaines études, il apparait que les personnes nées entre 1960 et 1990 sont particulièrement concernées par le développement de maladies graves, dont les cancers. Une affirmation signée de l’American Cancer Society, qui vient de dévoiler les résultats de ses recherches.
En effet, selon l’ACS, la tendance est la suivante : les personnes nées entre les années 1960 et 1990 ont un risque plus élevé de développer certaines formes de cancer. 17 sont notamment ciblés, à commencer par les cancers du sein, du pancréas et de l’estomac. Certaines maladies ont un taux d’incidence qui peut être jusqu’à cinq fois supérieur par rapport aux personnes nées dans les 30, 40 ou 50.
Hausse des cancers chez la génération X
Mais pourquoi ? Plusieurs raisons à cela. Premièrement, le développement de la “malbouffe”, avec des aliments de plus en plus transformés, de moins en moins naturels. À cela, s’ajoute la sédentarité, le manque de sport et d’exercice ainsi que l’évolution dans un environnement de plus en plus pollué. Pourtant, les systèmes de santé sont plus efficaces, mais les dépistages restent assez longs à réaliser.
Pour autant, les auteurs de l’étude l’affirment : rien de concret ou de définitif à l’heure actuelle. Ils recherchent encore des explications viables. Mais les faits sont là et la situation pourrait continuer à empirer puisque les millenials sont aussi concernés. Les jeunes nés entre le début des années 80 et la fin des années 90 ont deux à trois plus de chances de souffrir de cancers de l’intestin, des reins ou encore du pancréas et du foie.
Les millenials, aussi concernés
Mais alors, comment contrecarrer cette hausse ? Selon les scientifiques chargés de réaliser cette étude, il faut prévenir, prévenir et encore prévenir. Il faut également que les chercheurs travaillent à identifier et à travailler autour des facteurs qui favorisent l’apparition des maladies, afin d’être en mesure de proposer une alternative et des soins efficaces, pour ralentir le développement de la maladie, voire le stopper.