La commune de Karimama, déjà confrontée à des violences récentes, subit une nouvelle attaque meurtrière qui laisse les habitants dans l’angoisse .
Dans la nuit du 3 au 4 octobre 2024, des hommes armés non identifiés ont attaqué des civils dans le village de Gourou-Kambou, situé dans l’arrondissement de Birni-Lafia, commune de Karimama, au nord du Bénin. L’attaque a coûté la vie à au moins deux personnes, un éleveur et son épouse, qui ont été égorgés vers 2 heures du matin, selon les informations rapportées par Banouto. D’autres sources laissent entendre que le bilan pourrait être plus lourd, bien que cela reste à confirmer.
Un climat d’insécurité persistant à Karimama
Située à la frontière avec le Burkina Faso et le Niger, la commune de Karimama n’en est pas à sa première attaque. Le 26 septembre dernier, des hommes armés avaient pris pour cible les forces de défense et de sécurité béninoises, entraînant des échanges de tirs violents pendant plusieurs heures. Lors de cette attaque, les forces béninoises avaient neutralisé au moins deux assaillants.
Les attaques successives dans cette région frontalière suscitent de vives inquiétudes quant à la sécurité des populations locales, déjà fragilisées par la proximité avec des zones en proie à l’instabilité. La situation à Karimama met en évidence la nécessité d’un renforcement des dispositifs de sécurité pour protéger les civils et dissuader de nouvelles incursions armées.
Appel à une meilleure sécurisation des zones frontalières
Ces attaques répétées démontrent l’urgence pour le gouvernement béninois de mettre en place des mesures de sécurité plus efficaces dans cette région stratégique, où les frontières sont vulnérables à l’infiltration de groupes armés. Les populations locales vivent dans la peur constante d’une nouvelle attaque, ce qui renforce la nécessité d’une réponse sécuritaire adaptée et d’un soutien accru aux victimes de ces violences.
Pour rester informés des évolutions de la situation sécuritaire au Bénin, abonnez-vous à notre page et partagez cet article afin de sensibiliser sur l’importance de la protection des populations des zones frontalières.