Une jeune infirmière de 25 ans exerçant dans l’arrondissement de Daagbé, commune d’Ifangni, s’est éteinte brusquement dans des circonstances floues. Son départ prématuré a plongé sa famille dans la tristesse, alors même qu’elle venait à peine d’entamer sa carrière professionnelle.
Agée à peine de 25 ans. Nouvellement recrutée, Mathilde n’a même pas encore perçu son premier salaire d’infirmière. Mathilde Yabô Midodjinou , un agent de Santé Communautaire Qualifié en service dans l’arrondissement de Daagbé dans la Commune d’ Ifangni est annoncée morte à sa famille par son collègue, lui aussi jeune infirmier nouvellement recruté dans un autre arrondissement voisin toujours de la commune d’Ifangni. Le mercredi 31 juillet 2024 , dans la matinée , les membres de la famille Midodjinou ont reconnu le corps sans vie de Mathilde Yabô Midodjinou allongé sur un brancard de la morgue du Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé et du Plateau (CHUDOP) à Porto-Novo. Cette dernière a rendu l’âme dans des conditions floues. Selon les informations rapportées par un membre de sa famille, feue Mathilde Yabô Midodjinou, âgée de 25 ans a quitté son poste de travail le mardi 30 juillet pour se rendre à Porto-Novo précisément dans le quartier Tokpota chez sa grand-mère. Puis vers 22 heures , elle a informé une de ses sœurs de ce qu’elle devait faire un escale chez son collègue R. Z qui se chargera de la ramener à Daagbé dans la nuit du 30 juillet 2024.Plus tard dans la matinée du mercredi 31 juillet 2024, un appel venant du CHUDOP notifie à la famille de se rendre au service des urgences de l’hôpital pour s’enquérir des nouvelles de la jeune Mathilde Midodjinou . C’est ainsi que deux membres de la famille Midodjinou notamment, sa mère et sa sœur ont pu se rendre au service des urgences. À leur arrivée, le collègue R. Z a annoncé la mort et le dépôt de la dépouille de Mathilde Yabô Midodjinou à la morgue du CHUDOP. « Ma sœur est morte quand et de quoi ?», interroge une sœur de la défunte. « Elle est morte après un petit malaise», répondit R.Z.A la morgue, le corps sans vie sur le blancard scruté est reconnu par les deux membres de la famille. L’état du corps et l’absence d’un vêtement sur le corps interpellent la sœur de Mathilde. « Je n’ai pas retrouvé son dessous « , nous a-t-elle confié. Tout porte à croire tout de même que la mort est survenue dans un autre cadre que l’hôpital. La famille décide de ramener le corps à Saketé pour l’humination. Le collègue R.Z et sa mère sont invités à les accompagner.Dans la foulée, la famille de Mathilde porte plainte contre R. Z et sa mère. Les deux sont conduits au commissariat de Sakété et placés en garde-à-vue. Aussitôt la police ouvre une enquête pour élucider les conditions du décès de Mathilde.Pour la première perquisition du domicile du collègue dans un quartier de Djèrègbé dans la commune de Sèmè-Podji, le vêtement de feue Mathilde Yabô Midodjinou fût retrouvé dans la chambre de R.Z. Une chambre dans laquelle on peut apercevoir des résidus de feuilles triturées et aspergés révèle un membre de la famille de Mathilde.L’enquête est toujours ouverte, mais l’émotion reste visible dans la famille qui semble être décidée à connaître les circonstances réelles du décès de Mathilde Yabô Midodjinou. Pour l’heure, elle salue le professionnalisme de la Police Républicaine qui semble mener à leur convenance les investigations. Est-ce un assassinat précédé de viol ou un fait de hasard ? Les jours et mois à venir nous édifieront.
