Une vidéo d’un « pasteur fictif » rasant les poils pubiens de femmes censées être ses fidèles a suscité l’indignation de certains Ghanéens.
La vidéo montre « l’homme de Dieu » qui demande à ses fidèles féminines d’enlever leurs sous-vêtements pour qu’il puisse raser leurs poils.
Il fait référence au livre de Lévitique qui demande aux chrétiens de se raser les poils pubiens avant de prendre un bain.
Le supposé homme de Dieu rase publiquement les poils pubiens de ses fidèles féminins et leur promet de leur faire prendre leur bain conformément à ladite écriture.
Des dizaines de femmes sont vues en train d’enlever leurs sous-vêtements pour subir la purification spirituelle.
The outpouring of condemnation shows that the public is now better informed to identify and intervene in these things. This may be a clip from a movie but such unethical practices still persist on our continent. We have a responsibility to root it out.— Dominic K. Obeng (@dom155rich1) October 12, 2020
Cette vidéo, selon Africa Feeds, a été tirée d’une série télévisée produite par l’homme de Dieu appelé « Pasteur Blinks. »
Les vidéos de la chaîne YouTube Pastor Blinks semblent dépeindre certaines pratiques anormales dans certaines églises où des pasteurs autoproclamés manipulent leurs fidèles.
Sur les médias sociaux, plusieurs Ghanéens ont exprimé leur dégoût à l’égard de cette vidéo virale.
« C’est très énervant de voir à quel point certaines personnes se font laver le cerveau pour tomber dans le piège de tout ce que leurs pasteurs disent sans y réfléchir à deux fois est autre chose. Ce sont surtout les femmes qui sont victimes de ce genre de choses », a écrit un internaute.
This is very annoying. The level at which some people get brain washed to fall in for everything their pastors say without thinking twice is something else. Women are mostly victims to such things. — Qwaku Legend (@QwakuLegend) October 12, 2020
« La condamnation de cet acte montre que le public est maintenant mieux informé pour identifier et intervenir dans ces affaires. Ceci est peut-être un extrait de film, mais de telles pratiques contraires à l’éthique persistent encore sur notre continent. Nous avons la responsabilité de les éradiquer », a commenté un autre.