Au Niger, l’armée a intensifié ses opérations de riposte après une attaque terroriste dévastatrice survenue le 25 juin, ayant fait vingt et un morts, dont vingt soldats engagés dans une opération antiterroriste et un civil. Suite à cette tragédie près du village de Tassia, dans le département de Téra, à la frontière burkinabée, les forces armées nigériennes ont réagi avec une force considérable.
Le jeudi 4 juillet, l’armée nigérienne a annoncé avoir éliminé « plus de 100 terroristes » à travers des opérations combinées, tant aériennes que terrestres. Ces actions visent à neutraliser le groupe responsable de l’attaque meurtrière. Le communiqué officiel mentionne que les opérations se poursuivent, marquant une détermination à éradiquer la menace terroriste de la région.
Depuis l’attaque initiale, la zone frontalière avec le Burkina Faso a été le théâtre d’intenses activités militaires. Entre le 30 juin et le 3 juillet, des raids aériens à Kolman et des fouilles à Dougouro et Bankilaré ont permis de neutraliser huit terroristes et d’en arrêter dix-neuf autres. Le 1er juillet, une frappe de drone a causé la mort d’au moins vingt terroristes et a détruit leur infrastructure logistique à environ quatre kilomètres au nord de Kokoloko.
Les opérations militaires en cours visent également à perturber les réseaux terroristes dans la région de Tillabéri, connue comme la zone des « trois frontières » entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Ce secteur est un repaire pour les djihadistes affiliés à l’Etat islamique et Al-Qaïda, où les civils sont fréquemment pris pour cible, provoquant d’importants déplacements de population.